DUREE DU PROJET : 20 mois
PROJET N°: CMR/SGP/OP6/Y4/CORE/CC/19/04
MARS 2021
La Reserve de Faune du Lac Ossa (RFLO) située dans l’arrondissement de Dizangue, se présente comme un réservoir important de biodiversité qui fournit des services éco systémiques essentiels à la survie d’une bonne partie de la population de Dizangue et appartient à la catégorie IV selon le classement des aires protégées de l’UICN (Union Mondiale pour la Nature). Ceci signifie que c’est une aire protégée gérée principalement pour la conservation grâce à une gestion par intervention. Cependant, ses 4500 hectares sont depuis quelques années occupés par la Salvinia molesta qui est une plante aquatique qui a envahi le lac exponentiellement et cause de sérieux problèmes aux populations (pêcheurs surtout) qui ne voient que ses aspects négatifs.
C’est dans l’optique de lutter contre cette pollution et de faciliter les activités locales liées au lac, que la Family Green Corporation entreprend œuvrer pour la gestion durable de la salvinia à travers le projet GEVES – PROCOBI (Gestion, Valorisation et Elimination de la Salvinia pour la Production du Compost et du Biogaz) dans la commune de Dizangue. Le projet vise à sensibiliser et former les populations de cette localité sur les bonnes pratiques de gestion de la salvinia par le biais de la production du compost et du biogaz. Ce projet permettra à 25 familles de la commune de Dizangue d’être autonome en énergie de chauffage, 25 planteurs bénéficieront également des compostières pour produire les engrais organiques pour leur plantation et enfin limiter la prolifération de la salvinia sur le lac Ossa. Il sera question de distribuer à ces populations des Biodigesteurs et de créer un espace vert pour valoriser le compost produit. Le projet s’étendra sur vingt (20) mois.
La Reserve de Faune du Lac Ossa (RFLO) est située dans l’arrondissement de Dizangue, à 13 Km de la ville d’Edéa département de la Sanaga Maritime, région du Littoral, Cameroun. Créée sous l’administration coloniale par décret le 02 Décembre 1948, La Reserve de Faune du Lac Ossa couvre environ 4000 ha y compris la surface aquatique composée de 3 lacs (Mwembe, Grand Lac et Mevia) formant ainsi le plus grand lac intérieur du Cameroun et celle en terre ferme. La RFLO se présente comme un réservoir important de biodiversité qui fournit des services écosystémiques essentiels à la survie d’une bonne partie de la population de Dizangue. Elle appartient à la catégorie IV selon le classement des aires protégées de l’UICN (Union Mondiale pour la Nature). Ceci signifie que c’est une aire protégée gérée principalement pour la conservation grâce à une gestion par intervention. La RFLO attire l’attention en grande partie grâce à la diversité à la fois terrestre constituée d’animaux varies (Antilopes, Biches, Varans, Mangouste, Serpent boa…) mais surtout la diversité biologique halieutique du milieu constituée d’une très grande variété de poissons et produits d’eau douce à partir de laquelle environs 400 pêcheurs gagnent leur pain quotidien. La RFLO est classée 7eme sur un total de 1256 zones prioritaire à forte valeur de biodiversité dans le bassin du Congo par l’UICN car il est l’habitat par excellence de plusieurs espèces globalement en danger ou vulnérables tels que le lamantin d’Afrique (Trichechus senegalensis), la tortue d’eau douce à carapace molle du Nil (Triunix triungis), le crocodile nain du Nil (crocodilus niloticus). L’habitat se trouve aujourd’hui fortement dégradé et menacé par plusieurs facteurs anthropogéniques (liées à la pêche), par les populations locales mais aussi par l’envahissement sans précédent d’une fougère aquatique observé comme un danger, dénommée Salvinia molesta.
A cause de la prolifération brutale et agressive de cette plante, le lac Ossa ainsi que son écosystème entier se trouvent menacés de couverture totale pouvant mener à la disparition de plusieurs espèces animales et végétales qui peuplent cet environnement.
Il est donc très important d’agir afin de protéger cet espace en luttant contre l’évolution de la salvinia molesta. Grace à l’appui et au financement de la Global Environment Facility à travers le programme SGP (Small Grant Program), plusieurs ONG et organisations de la société civile locales travaillent d’arrache pieds à trouver une solution pour pallier au problème que pose cette plante. Depuis quelques années, ces nombreuses organisations se succèdent dans la réalisation d’activités de retrait de cette plante vers les berges du lac. Cependant, ne disposant pas de mécanismes viables de destructions ou de valorisation de cette plante, celle-ci est le plus souvent incinérée, produisant des gaz à effet de serre nocifs, ou alors abandonnée sur les berges pour être plus tard récupérée par les eaux à marée haute. Dans cette lancée, le projet GEVES-PROCOBI (Gestion, Valorisation et Elimination de la Salvinia pour la Production du Compost et du Biogaz), proposé par la Family Green Corporation (FGC) et validé par le GEF SGP Cameroun a vu le jour dans la commune de Dizangue en juillet 2019 avec pour objectif de faciliter la gestion durable et la valorisation de la salvinia molesta afin d’aider les riverains de cette communauté a en faire une richesse et aussi afin de pallier à l’incinération de la salvinia extraite par d’autres organisations pour ainsi limiter les dommages causés sur l’environnement.
Depuis lors jusqu’à nos jours, une équipe œuvre au quotidien afin d’accompagner les riverains dans une transition qui devra voir la salvinia molesta devenir un outil de développement de la commune de Dizangue. En effet ce projet audacieux a permis de sensibiliser et d’éduquer les riverains de la commune sur l’importance d’agir en faveur de la protection de ce lac qui est une richesse locale et nationale, d’instruire et de former les citoyens de cette commune dans la valorisation de la salvinia molesta en compost pour l’agriculture bio et en biogaz pour la cuisine, d’extraire et valoriser 25 tonnes de salvinia molesta dans la production de compost et de biogaz, de créer un espace pour la valorisation du compost de salvinia dans l’agriculture biologique, et enfin de fournir à 25 familles des biodigesteurs domestiques et a plus de 30 autres des compostières familiales. Ce projet parvenu à son terme à nos jours aura couru sur 20 mois et permis de changer les mentalités, la vision et les perspectives de nombreux riverains de Dizangue qui au départ voyaient en cette plante une malédiction venue leur arracher leur pain quotidien, et qui aujourd’hui sont capables de faire de cette même plante un intrant valorisable localement.
Ce document retracera les étapes parcourues pour la réalisation de ce projet en le présentant, en montrant les points d’accomplissement du projet (activités, réalisations saisissantes, défis, impact sur l’environnement…), en présentant en quoi ce projet se sera distingué aux yeux de l’opinion publique et les différents partenaires de ce projet.
La FGC a proposé un projet en 4 activités toutes menant à une prise de conscience préalable des enjeux ici présentés, qui sont de combattre la prolifération de salvinia tout en protégeant l’environnement et les personnes. Les objectifs du projet GEVES PROCOBI sont :
L’idée a été de faire des riverains de 5 villages cibles du projet (Beach, Lindema, Pongo Pitti, Koungué Lac Ossa, Zone des plantations) des acteurs de la lutte contre l’envahissement du lac Ossa. C’est ainsi que des campagnes de sensibilisation, d’information, et des ateliers de formation aux techniques de valorisation de cette plante ont été organisés et menés à bien durant toute la durée du projet. A la suite des formations, des actions ont été menées afin d’associer les actes aux mots et montrer qu’il s’agissait de choses faisables et à la portée de tous ceux qui voudraient s’en approprier. Des biodigesteurs domestiques mobiles modèles « Family Dragon » de 1m3 ont été distribués, des compostières artisanales ont été construites, des centaines de kilogrammes de salvinia ont été extraits du lac et valorisés en compost et en biogaz
Le projet GEVES-PROCOBI comporte 4 activités (composantes) divisées en 13 sous activités devant toutes être réalisées les unes après les autres dans les 5 villages choisis comme cibles du projet. De ces activités, certaines ont eu un impact marquant sur les communautés sous diverses perspectives.
La formation de 132 riverains aux techniques de production de biogaz et de compost, formation qui a vu la participation d’hommes et de femmes sans distinctions aucunes, montrant l’importance de la prise en compte de l’aspect genre dans toute activité de développement.
Ces hommes et femmes ont eu l’occasion de restituer auprès de leurs différentes AVEC (sous la supervision de l’équipe FGC) les acquis qui ont été les leurs au terme de ces formations.
La collecte et la valorisation de près de 25 tonnes de salvinia molesta, qui a permis de réduire l’étreinte étouffante de la salvinia molesta sur le lac Ossa. Cette réalisation revêt à la fois un caractère environnemental, économique et social car elle a permis aux pêcheurs de pouvoir vaquer à leurs activités avec beaucoup moins de contraintes et aux animaux et plantes étouffés de pouvoir être libérés. La valorisation de cette salvinia a permis la séquestration d’environ 2 à 3 tonnes de carbone.
La distribution de 25 biodigesteurs tous équipés à 25 familles a permis d’alléger la tâche ardue qui est celle de devoir se déplacer pour rallier Edéa en vue de se procurer une bouteille de gaz ou pire de devoir aller dans les forêts couper des fagots de bois pour la cuisine en détruisant la mangrove.
La création d’un espace de promotion de la culture bio au village Beach et la restauration d’une plantation au village Pongo Pitti grâce au compost de salvinia.
Les différents bénéficiaires des installations mises à disposition par ce projet sont les familles. Des hommes, femmes et enfants vivant dans un cadre familial représentent ici le meilleur bassin de bénéficiaires. Ainsi, dans le cadre de la distribution des biodigesteurs, 25 familles représentées majoritairement par des femmes (mères) se sont vu accordées des biodigesteurs. De même pour ce qui est de la construction de compostières, plus de 70% des constructions ont été accordées aux femmes volontaires.
Le premier pallier à franchir dans la mise en œuvre du projet a été de faire intégrer aux populations riveraines l’importance voir l’urgence d’une action commune. Ceux-ci ayant en l’idée que les OSC sont des organismes payés pour la réalisation d’activités, ils ont eu tendance à réclamer des paiements pour des activités menées bénévolement et devant servir une juste cause qu’est la protection de l’environnement et la conservation de la RFLO.
Outre ces défis, il a aussi fallu convaincre les riverains de la faisabilité des innovations à eux présentés. Cependant des volontaires à l’esprit éveillés se sont érigés en pionniers et ont participés corps et âmes aux activités proposées. Cela a eu pour résultat de créer un effet boule de neige ayant conduit à l’acceptation globale du projet.
Les équipes de formation ont donné le meilleur d’eux même afin de ne point ériger une barrière de langage technique entre les formateurs et les apprenants. Et cela a conduit au succès des différents ateliers.
Cela étant dit, le suivi et évaluation du projet s’est avéré aussi être une tâche ardue.
En effet les riverains bien qu’ayant compris les biens fondés de ce qui leur a été enseigné et distribué ont tendance à les négliger au plus haut point. Nous parlerons ainsi de personnes ayant délaissés leurs compostières, et de biodigesteurs mal remplis (due à la hâte avec laquelle ils ont été remplis).
Cette expérience de travail rapproche avec les communautés de Dizangue nous aura permis de prendre encore plus conscience de la complexité de pouvoir changer les mentalités des personnes. Néanmoins, si il était question de reprendre ce projet, nous aurions change certaines choses afin d’améliorer l’impact de ce projet. Les campagnes de sensibilisation seraient plus ciblées et le suivi plus hargneux. Aussi nous pourrions émettre la requête d’un financement supplémentaire afin de pouvoir réaliser les activités de retrait de façon périodique et constante avec les riverains volontaires.
Ayant épuisé le financement alloué à ce projet, nous sommes tout de même heureux d’annoncer que certaines activités sauront se poursuivre d’elles-mêmes car inscrites dans la durée pour les riverains volontaires. On peut citer entre autres la construction des compostières qui permettront de valoriser la salvinia en compost, la collecte et retrait de salvinia pour la production de compost et biogaz.
N’ayant touché qu’une poignée de la grande population que comporte les villages cibles du projet, avec seulement 25 biodigesteurs, 25 compostières et 5 tonnes de salvinia comme cibles. Nous pouvons affirmer que le projet GEVES PROCOBI saurait être adapté à quelque contexte que ce soit en fonction du besoin, et les quantités d’équipements alloués multipliés afin d’étendre l’impact de cette initiative et de changer encore plus de vies.
Grace au suivi des différentes installations octroyées aux riverains, il a été possible de quantifier l’impact du projet dans la commune de Dizangue, sur le lac Ossa et dans la réserve de faune du lac Ossa.
Les installations de production de biogaz et de compost, en plus de la salvinia molesta, permettent de valoriser les déchets organiques des ménages et donc à assainir la commune.
Sur un plan beaucoup plus pratique, ce sont en tout :
Les activités du projet étant majoritairement focalisées sur la transformation de la salvinia molesta, il a été difficile au départ pour les riverains de voir les opportunités que cela comporte. A force de formations et de sensibilisations, les mentalités auront vite fait de progresser vers des idées plus novatrices.
Les riverains qui faisaient face à la difficulté de se procurer du gaz domestique qui ne peut être acquis que 13km plus loin à Edéa ont pour la plupart évolué vers l’idée de la production de biogaz grâce à la salvinia molesta.
L’agriculture qui jusque lors n’a jamais été le point fort dans la communauté fait désormais débat quant aux opportunités pouvant être saisies grâce à la production de compost complet à base de salvinia molesta.
Les jeunes de la communauté informés de la nouvelle importance de la plante qui envahi le lac se sont rapprochés de nous avec dans l’idée de se constituer en association avec pour but d’effectuer des retraits de salvinia pour la mettre à la disposition des riverains qui auraient en l’idée d’appliquer de manière perpétuelle leurs acquis techniques dans la production de compost et de biogaz.
Les résultats obtenus en termes de participation des riverains sont très mitigés.
Si les riverains ont effectivement pris part aux activités de formation et de construction, ils ont pour la plupart été abonnés aux absents lors des sensibilisations et sondages.
En tout, ce sont
Dans les 5 villages du projet, les activités ont été menées avec le concoure des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) qui sont des organismes réunissant des riverains engagés dans la vie sociale de la communauté. Les membres des différentes AVEC ont participé activement et pleinement dans les activités du projet.
Nous pouvons citer les AVEC :
Ce sont des associations ayant mis sur pieds une caisse environnement qui leur impose une participation de tous et chacun dans les activités liées à la protection de l’environnement de leur communauté. C’est pourquoi ils ont constitué un choix prioritaire dans la sélection des potentiels parties prenantes au projet.
Les membres des différentes AVEC ont pris part aux sensibilisations et formations, ils ont participé aux constructions de biodigesteurs et des compostières, ils ont mis à la disposition du projet des espaces agricoles pour la promotion du bio.
Au final, ce sont :
Néanmoins ils ont été difficile à réunir dans le cadre du suivi et évaluation du projet du fait de leurs activités diverses. Néanmoins les responsables de ces organisations répondaient et répondent toujours présents à notre appel et n’hésitent en aucun cas à nous remonter les informations importantes, les plaintes et ou les félicitations et remerciements.
Dans le cadre de ce projet, force a été de remarquer l’implication plus que prononcée des femmes par leur dynamisme au-delà de toute épreuve, même dans les activités les plus rudes.
L’équipe FGC Dizangue, qui coordonne ce projet, est amenée par une femme, Coordinatrice du bureau FGC Dizangue qui travaille dans une dynamique d’Egalite hommes femmes.
Des stages sont accordés à des jeunes femmes et hommes des universités locales sans distinction de genre.
Déjà, les AVEC sont constituées majoritairement de femmes. Et de plus, les activités liées à la cuisine et à l’agriculture même si elles ne sont plus leur unique occupation, restent le savoir-faire intrinsèque de la femme en général, et de la femme africaine en particulier.
C’est donc logiquement que :
Soit un taux de participation des femmes de 63,47% et de 33,53% de participation des hommes.
Autant les hommes et les femmes de la commune de Dizangue ont pu ressentir l’impact positif du projet. Pour les femmes qui ont généralement la charge de la cuisine, il ne sera plus question de parcourir des kilomètres pour du bois ou pour du gaz, ceci grâce aux biodigesteurs, et cela a aussi un impact positif sur le portefeuille familial. Pour les hommes, pêcheurs pour la plupart, ce projet donne une nouvelle vision de cette activité qui était devenue un calvaire. Désormais la salvinia molesta est aussi une richesse à acquérir afin d’alimenter le domicile en gaz, et cela permet de libérer progressivement le lac de l’emprise de cette plante.
Ayant épuisé le financement alloué à ce projet, nous sommes tout de même heureux d’annoncer que certaines activités sauront se poursuivre d’elles-mêmes car inscrites dans la durée pour les riverains volontaires. On peut citer entre autres la construction des compostières qui permettront de valoriser la salvinia en compost, la collecte et retrait de salvinia pour la production de compost et biogaz.
Le projet GEVES PROCOBI a été pensé afin de pouvoir répondre au type de problème que pose la salvinia molesta dans quelque communauté que ce soit. Néanmoins, il est à préciser que certaines conditions doivent être remplies afin que ce projet puisse être proposé, La présence d’une plante envahisseuse (jacinthe d’eau) à fort potentiel carbone/azote étant la plus importante.
Pour peu qu’il soit possible de faire accéder au site à protéger le matériel adéquat pour la production de biogaz, le projet saura être viable et réalisable.
N’ayant touché qu’une poignée de la grande population que comporte les villages cibles du projet, avec seulement 25 biodigesteurs, 25 compostières et 5 tonnes de salvinia comme cibles.
Nous pouvons affirmer que le projet GEVES PROCOBI saurait être adapté à quelque contexte que ce soit en fonction du besoin, et les quantités d’équipements alloués multipliés afin d’étendre l’impact de cette initiative et d’améliorer encore plus de vies.
La réalisation de ce projet a été un moment de formation pour nous autre, un apprentissage de la compréhension et de l’adaptation aux réalités du terrain. Il est à noter que pour mener à bien des activités avec les riverains de la commune de Dizangue, il faut leur rappeler encore et toujours la date, le lieu et l’heure de tenue de ladite activité. S’ils sont au fait de la tenue d’une activité ils seront présents.
Ne pas les prendre au dépourvu car à ce moment ils ne bougeront pas le petit doigt. Toujours préparer des présentations dynamiques qui permettront une interaction et des échanges avec des exemples palpables et ou des prototypes expérimentaux prompt à montrer l’efficacité de ce qui leur est proposé. Dans le cadre du suivi et évaluation des différentes activités, il s’agit d’une toute autre histoire car un matériel octroyé et qui n’est pas constamment surveillé dépérira. Il est de bons augures de faire un suivi strict de tout matériel mis à leur disposition depuis le premier jour d’installation, au jour d’utilisation en passant par les jours simples ou de maintenance. Toujours garder le contact et rappeler les procédures s’il le faut.
Le projet GEVES PROCOBI a su inspirer la création d’un projet entrepreneurial visant faire de la plante envahisseuse Salvinia molesta une source d’activité et de revenus viable. La startup Waste To Gold (WATOGO) de FGC à travers son projet COBIC (Compost Biologique du Cameroun) représentée et présentée par le secrétaire général de la FGC M. Eyidi Victor Marcel junior a été primée lors du Youth Entrepreneurship Innovation Challenge (YEIC 2019) pour son idée de produire des engrais biofertilisants 100% naturels à partir de la salvinia molesta. Cela leur a valu d’être reconnu comme l’une des 30 meilleures idées de jeunes entrepreneurs en 2019.
Nous restons disponibles et prêts à vous accueillir parmi nous...